Vigilance et proactivité contre le harcèlement aux études supérieures

Ce mardi 28 janvier, j’interpellais la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, au sujet du harcèlement dans le cadre des études supérieures. Une véritable stratégie, avec une impulsion venant de la fédération, serait utile pour généraliser la mise en place d’actions dans toutes les universités et hautes écoles.

Le 13 janvier, l’ULB annonçait la mise en place de sa nouvelle cellule de lutte contre le harcèlement. Cette cellule aura pour vocation de lutter contre le harcèlement sexiste et sexuel, mais également contre toute autre forme de harcèlements.

L’existence de faits de harcèlement au long des études supérieures, que cela soit au sein de l’établissement ou encore lors des stages, est une réalité qu’il ne faut plus démontrer.

Mon collègue Matteo Segers avait déjà interpellé la Ministre compétente, Valérie Glatigny, sur cette question il y a plusieurs mois, notamment à propos de la situation particulière des Ecoles supérieures des arts. Mais ce type de situation existe évidemment ailleurs dans l’enseignement supérieur, avec des difficultés réelles en termes de détection des situations de harcèlement ou encore de points de contact permettant aux étudiants concernés de dénoncer d’éventuels faits.

Le journal Le Soir dévoilait une enquête fouillée sur les différentes actions prises dans chacune des universités belges. Si l’on voit que le problème est désormais pris au sérieux dans chaque institution universitaire, de nombreuses questions subsistent.

C’est pourquoi, ce mardi 28 janvier, j’interpellais la Ministre Glatigny à différents égards dans l’optique de créer des solutions politiques durables, mêlant vigilance et proactivité.

Si je me réjouis de la mise en place annoncée par la Ministre d’une commission genre à l’ARES et d’une extension de la réflexion aux hautes écoles, je pense qu’une véritable stratégie, avec une impulsion venant de la Fédération Wallonie-Bruxelles, serait utile pour généraliser la mise en place d’actions dans toutes les universités et hautes écoles.

La mise en place d’une personne de contact harcèlement, accessible pour les étudiants et les travailleurs, dans chaque établissement, universitaire ou non, serait un vrai plus en ce sens.

Cela doit aussi, selon moi, s’accompagner d’une véritable communication envers les étudiants et les travailleurs, afin de les inciter à y avoir recours.