Camps d’été : pas d’interdiction en attendant des orientations plus précises

Du nouveau au sujet de l’organisation des camps d’été. En réponse à l’une de mes questions, le Ministre des Pouvoirs locaux informe que les mouvements de jeunesse ont invité, par courrier, les autorités locales à retarder leur décision d’interdiction, dans l’attente des orientations prises par le Conseil national de sécurité. Orientations attendues d’ici fin mai.

Il y a peu, j’interpellais le Ministre des Pouvoirs locaux, Pierre-Yves Dermagne, au sujet de l’organisation des camps d’été, auxquels participent plus de 100.000 jeunes.

De nombreux mouvements de jeunesse font part de leur inquiétude par rapport à l’organisation de ces camps. En effet, certaines communes envisageraient d’interdire l’organisation de tout camp sur leur territoire durant l’été 2020, avant même que le Conseil national de sécurité (CNS) ait pris la moindre position en la matière.

De telles mesures non coordonnées provoqueraient le chaos au sein des mouvements de jeunesse. Si des interdictions devaient survenir, elles devraient en effet être prises de façon générale sur l’ensemble du territoire et non appliquées différemment d’une commune à l’autre.

Dans sa réponse à mon interpellation, le Ministre indique que la décision du CNS est espérée pour fin mai, à l’instar de toutes les autres mesures relatives à l’organisation de l’été 2020.

Par ailleurs, le Ministre n’a reçu aucune information quant à la volonté de certaines communes d’interdire d’ores et déjà, sans attendre donc la décision du CNS, l’organisation de tout camp sur leur territoire cet été. « À l’inverse, précise-t-il, au mois de mars, j’ai lancé l’appel à candidatures relatif à l’opération ‘‘Well Camp’’ et 39 communes ont introduit la leur, soit autant qu’en 2019. »

Sur base de contacts avec l’ASBL « les Scouts », le Ministre affirme que, « dans un courrier envoyé à l’ensemble des communes wallonnes voici plusieurs semaines, les mouvements de jeunesse invitaient les autorités locales à retarder leur décision d’interdiction, dans l’attente des orientations prises par le CNS. Cette démarche mettait l’accent sur la santé et la sécurité des groupes, ainsi que sur l’assurance que, si les camps étaient interdits par le CNS, ceux-ci n’auraient bien entendu pas lieu. »

Je resterai bien entendu attentif à l’évolution de la situation selon les mesures à venir du CNS. Il est essentiel de veiller à l’harmonisation des décisions prises au niveau communal.