Ce mardi 26 mai, j’interpellais la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, sur une série de sujets, dont l’état d’avancement de la réforme du décret paysage. Une réforme sur laquelle il est essentiel et urgent de progresser en intégrant les leçons de la crise sanitaire.
Nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises la nécessité de revoir le décret « paysage » pour corriger les nombreuses difficultés qu’il engendre, dont la plus problématique est sans nulle doute l’allongement conséquent de la durée des études.
On sait qu’il y a urgence à avancer dans ce dossier. Il y a une large unanimité à cet égard.
Conformément à ce que prévoyait la Déclaration de politique communautaire (DPC), une évaluation a été lancée et confiée à un groupe d’experts et d’acteurs de terrain. En février dernier, la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, annonçait qu’un processus de consultations informelles était en cours et que les consultations formelles allaient être lancées prochainement.
Depuis lors, on sait que la crise du Covid-19 est évidemment venue perturber de nombreuses choses et que l’attention a dû être consacrée à la gestion de ses conséquences. Il serait toutefois regrettable que cela retarde la réforme du décret paysage qui est fondamentale et attendue avec impatience par l’ensemble des acteurs.
Suite à mon interpellation à ce sujet, la Ministre Glatigny indique notamment que “la réforme du décret est toujours prévue et attendue par les acteurs de terrain pour la rentrée académique de 2021. Après les consultations informelles et la consultation du conseil d’administration de l’ARES, j’envisage de soumettre un premier texte à la négociation. En tout état de cause, les établissements devront impérativement disposer des modifications décrétales au printemps 2021 au plus tard afin de pouvoir préparer la rentrée académique qui suivra.”
Je serai attentif à l’évolution de la réforme. Il est plus important que jamais d’avancer sur ce dossier en veillant à y intégrer les leçons de la crise sanitaire, notamment celles relatives à l’importance d’offrir un cadre clair aux étudiants tout en garantissant l’équilibre avec la prise en compte de la situation vécue par chaque étudiant.