À l’heure où la rentrée dans l’enseignement supérieur se dessine à l’horizon, nous ne pouvons plus dire que nous n’avons pas le temps de nous y préparer. Il est donc important de nous mettre au travail dès maintenant. En ce sens, une série de mesures sont avancées pour s’adapter selon l’évolution de la situation sanitaire. L’un des principaux enjeux est d’accompagner les établissements dans la mise en oeuvre de ces mesures.
Le 29 juin dernier, la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, présentait les mesures sanitaires destinées à encadrer la prochaine rentrée académique dans le contexte que l’on connaît.
Elle développait alors quatre scénarios : un rouge (situation de confinement), un vert (situation normale), un orange (situation de déconfinement comme c’est le cas depuis la mi-mai) et jaune (campus riche en contacts).
Pour ce dernier scénario, en concertation avec les établissements et les experts du GEES, la Ministre avait établi 10 principes généraux applicables à l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur. Ces principes impliquent le port du masque recommandé et obligatoire à moins d’1,5m, lavage des mains avant chaque entrée dans un local, circulation à sens unique, occupation d’une place sur deux, maximum 3 heures d’utilisation continue des locaux, règles spécifiques pour les travaux pratiques, respect des distance et désinfection des bibliothèques et du matériel, hygiène pour les restaurants universitaires, précautions supplémentaires pour les personnes à risque et règles sanitaires pour les stages.
Autant de mesures qui bousculent les habitudes au sein de l’enseignement supérieur.
Dans sa réponse à mon interpellation à ce sujet, et après avoir détaillé les mesures (que vous pouvez retrouver en cliquant ici), la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, indique que “ces mesures ont été élaborées à partir des recommandations du GEES et en collaboration avec celui-ci ainsi que sur la base d’une concertation avec les acteurs clés de l’enseignement supérieur, les directions, les étudiants, les organisations syndicales, les pouvoirs organisateurs, les commissaires et délégués du gouvernement.”
Je suis dès lors heureux de savoir qu’il y a une large concertation, car il est important que l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur soient associés à ces réflexions.
Il faudra mettre un point d’honneur à accompagner les établissements dans la mise en oeuvre de ces différentes mesures, en veillant à bien définir l’ensemble des protocoles applicables.
Il est essentiel de porter une attention particulière non seulement aux publics à risque, mais également aux étudiants de première année qui arrivent dans l’enseignement supérieur.
Ces préoccupations sont sur la table, et je m’en réjouis ! Il s’agit à présent de se mettre au travail dès maintenant !