De la rhéto au supérieur : tout mettre en oeuvre pour réussir cette transition !

Les étudiants qui viennent de terminer leur rhéto ont vécu une année extrêmement particulière. Ils n’ont pas juste dû renoncer au voyage rhéto, aux 100 jours, au bal ou à toutes ces activités qui font d’habitude la magie de cette dernière année d’études en secondaires, voire à une année d’échange à l’étranger. Ils ont aussi vu leur apprentissage perturbé, avec une absence presque totale de cours dispensés depuis le mois de mars.

Il y a donc aujourd’hui un énorme enjeu au moment pour ces jeunes d’entrer dans le monde de l’enseignement supérieur, alors qu’on sait à quel point cette transition est déjà souvent compliquée en temps normal. C’est un tout nouveau monde, une toute nouvelle façon de travailler, responsabilisant beaucoup plus l’étudiant. Et c’est compliqué à gérer pour beaucoup d’entre eux. Surtout après avoir connu 6 mois aussi compliqués, avec quasiment plus de contacts avec l’école.

Les établissements en sont conscients et certains d’entre eux ont pris des initiatives intéressantes telles que des cours spécifiques dispensés durant l’été.

Mais il est essentiel qu’un accompagnement spécifique puisse être offert à l’ensemble des nouveaux arrivants dans le monde de l’enseignement supérieur et ce, tout au long de l’année.

J’ai dès lors posé une série de questions à la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny :

  • Pourriez-vous faire le point sur les initiatives prises en la matière ?
  • Quels sont les retours de terrain par rapport aux premières initiatives mises en place ?
  • Comment s’assurer qu’un réel accompagnement spécifique sera dispensé dans l’ensemble des établissements ?
  • Des moyens complémentaires sont-ils prévus pour aider les établissements à réaliser au mieux cet accompagnement spécifique ?

Découvrez la réponse de la Ministre et ma réplique :

La réponse de la Ministre est rassurante puisqu’elle montre la prise en compte de cette problématique. Problématique à laquelle il est essentiel non seulement de se consacrer dès maintenant, mais également tout au long de l’année, voire du parcours des étudiant.e.s.

Covid ou pas, la réussite de cette transition est un vrai défi ! Je me suis naturellement rendu disponible pour y travailler tous ensemble, y compris avec les établissements.