Seconde session : à l’heure du bilan, renforcer l’accompagnement des victimes de la crise

La seconde session vient de se terminer, mettant ainsi un point final à une année extrêmement particulière pour l’ensemble du monde académique.

Ce n’est qu’à présent que l’on peut tirer un réel bilan de l’année écoulée. On sait qu’il est essentiel d’évaluer au plus vite l’organisation et les résultats de cette seconde session, afin de prendre les mesures les plus appropriées en faveur des étudiants qui auraient connus des difficultés spécifiques liées au coronavirus et à ses conséquences.

J’ai dès lors posé une série de questions à la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny :

  • Pourriez-vous m’indiquer quelle analyse vous portez sur l’organisation de cette seconde session d’examens ? Des difficultés particulières ont-elles été constatées ou signalées ?
  • Comment analysez-vous les résultats obtenus sur l’ensemble des deux sessions ? Quelles sont les tendances par rapport à la normale, en fonction des différentes cohortes ? Qu’en est-il du taux d’abandon ? Un constat uniforme à l’ensemble de l’enseignement supérieur est-il possible ?
  • Un taux important de recours a-t-il été constaté ?
  • On sait par ailleurs à quel point il est essentiel d’apporter un véritable accompagnement des étudiants au cours de l’année académique qui commence, de façon à pallier d’éventuelles lacunes liées à l’enseignement à distance. Quelles sont ainsi les mesures que vous mettez en place pour dans ce but  ?

Découvrez la réponse de la Ministre de l’Enseignement supérieur ainsi que ma réplique :

Dans sa réponse, la Ministre évoque des résultats globalement positifs, ce qui est heureux. Néanmoins, ces résultats restent très partiels puisqu’ils ne concernent que les universités. Il sera important d’analyser finement les résultats émanant des hautes écoles et des différentes études.

Surtout, et comme c’était déjà le cas lors de la première session, il ne faut pas négliger la situation d’étudiants qui, sans la crise sanitaire, n’aurait pas raté leur année.

C’est pourquoi il faut poursuivre le travail d’accompagnement de ces victimes de la crise.

Je suis impatient d’analyser les résultats qui seront présentés le mois prochain, et de voir les mesures à apporter en fonction.