Concours vétérinaire : donner les mêmes chances aux “reçus-collés”

J’ai à nouveau interpellé la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, concernant le concours de médecine vétérinaire qui suscite beaucoup de mécontentement en l’état, notamment exprimé par les « reçus-collés » et leurs proches. 

Plusieurs personnes nous ont fait part de discriminations dont seraient victimes les « reçus-collés ». Ceux-ci sont autorisés à repasser le concours une seconde fois, mais il semble que certaines universités leur aient communiqué que leur moyenne serait remise à 0 en fin d’année.

Cela aurait une incidence sur le résultat des concours, dans la mesure où la moyenne départagerait les ex-æquo.

J’ai donc demandé à la Ministre si elle avait des informations concernant cette pratique ?

On m’a également fait part du fait que certaines universités ne laissent pas les « reçus-collés » participer aux travaux pratiques.

Ils seraient donc désavantagés par rapport à ceux qui présentent le concours pour la première fois.

Cette pratique est-elle diffusée dans toutes les universités qui proposent ce baccalauréat ? En connaissez-vous la raison ? Sont-elles à votre sens acceptables au regard de la réglementation ? Des conséquences de telles pratiques sur les résultats du concours des « reçus-collés » sont à craindre, partagez-vous mon inquiétude ?

Enfin, il nous est revenu que les copies des concours de l’année précédente ne sont pas consultables, ce qui génère une incompréhension et un stress parmi les étudiants, en particulier parmi de nombreux « reçus-collés » dont certains parents ont intenté un recours. Il me semble pourtant légitime de consulter sa copie, dans le but de comprendre ses erreurs et de s’améliorer. La possibilité de telles consultations a toute son importance sur le plan pédagogique.

Quelle est la raison de cette impossibilité ? Comment assurer aux étudiants l’impartialité lors de la correction des copies du concours ?

La situation des reçus-collés est déjà extrêmement difficile à vivre sur le plan humain. Mais quand, en plus, ils sont désavantagés par rapport aux autres étudiants qui arrivent en première, via une moyenne remise à 0 ou l’accès interdit aux TP, ça devient vraiment intenable…

Il faut absolument empêcher immédiatement ce type de pratique et leur donner les mêmes chances qu’aux autres étudiants.