Il m’est revenu du terrain l’existence de problèmes concernant le délai d’attente pour pouvoir accéder à la profession d’aide-soignante à l’issue des études. En cause : la délivrance des visas donnant accès à la profession d’aide-soignante qui sont délivrés par le SPF Santé publique et correspondent à une « autorisation de pratiquer » indispensable pour se lancer sur le marché de l’emploi.
Or, selon plusieurs témoignages, le délai pour recevoir ce visa est trop long : quatre à six semaines d’attente à partir de l’introduction de la demande. Cela ralentit considérablement la mise à l’emploi de ces jeunes diplômé.es, forcé.es de patienter avant de commencer à travailler, y compris lorsqu’ils/elles reçoivent des propositions d’emploi concrètes.
Si la délivrance du visa relève donc du fédéral, elle est elle-même conditionnée à la délivrance du diplôme et de l’agrément par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Or, il semble aujourd’hui difficile d’identifier la cause exacte de ces délais extrêmement longs.
D’où ces questions adressées à la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny :
- Quels sont les éléments qui expliquent que le délai d’attente soit aussi long ?
- Ce retard est-il éventuellement lié à une délivrance et une transmission trop lente du diplôme vers le SPF Santé publique ?
- La Fédération Wallonie-Bruxelles ou les établissements peuvent-ils accélérer certaines procédures ?
- Des contacts sont-ils pris avec le fédéral en vue d‘améliorer les choses ?
Dans sa réponse, la Ministre indique notamment que “pour accélérer la procédure, la section relative à l’enregistrement des aides-soignants de la commission d’agrément pour les praticiens de l’art infirmier a donné un ordre permanent à l’administration pour que celle-ci puisse, sans avis préalable, délivrer un enregistrement aux candidats titulaires d’un certificat de qualification de promotion sociale ou de formation professionnelle d’aide-soignant. Cet ordre permanent permet de réduire considérablement les délais de traitement des demandes d’enregistrement pour cette catégorie.”
De mon côté, j’encourage à continuer collectivement dans cette voie, pour que la procédure soit la plus efficace et rapide possible. Tous les jeunes qui terminent leurs études ne souhaitent qu’une chose : exercer leur métier au plus vite.
Devoir attendre entre quatre et six semaines génère de la frustration, sans oublier les autres conséquences potentielles d’un tel délai.
Continuons donc dans cette voie en assurant une communication claire envers les personnes concernées.