Plus que jamais, l’union fait la force pour lutter contre la précarité étudiante. Avec les députés de TOUS les partis, nous défendons un plan d’action dans TOUS les Parlements. Ce plan vise à permettre à un maximum de jeunes non seulement d’accéder aux études, mais surtout d’y rester. Rendez-vous dans les prochaines semaines pour le vote dans chacun des Parlements.
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Face à une précarité étudiante croissante, avec Manu Disabato et les députés des groupes PS et MR, nous avons demandé, dès le début de la législature, à auditionner différents acteurs afin d’établir un état des lieux de la précarité et dégager des pistes de solution sur le long terme. Ces auditions, initialement prévues en mars 2020, ont dû être postposées en raison de la crise sanitaire et ont finalement eu lieu à partir de janvier 2021.
Suite aux auditions, et aux différents rapports sur les conditions de vie des étudiants dans l’enseignement supérieur, plusieurs problématiques ont été mises en lumière. Notamment, un manque de concertation entre les acteurs, un manque de connaissance des aides existantes et donc de nombreux non-recours aux droits, des difficultés financières concernant l’achat des supports et matériels de cours, l’accès à une offre de logements décents et abordables, l’accès aux allocations d’étude et la qualité de vie (santé physique et mentale, précarité menstruelle, etc).
Ce travail parlementaire de fond a confirmé la nécessité d’une approche multifactorielle de la précarité étudiante. Les recommandations faites aux différents niveaux de pouvoir vont en ce sens, et sont adressées aux entités fédérées et à l’Etat fédéral. Elles constituent une feuille de route précise proposée aux Gouvernements pour lutter contre la précarité et améliorer les conditions de vie des étudiants : réduction des coûts d’inscription et gel du minerval, accès aux supports de cours, bourses d’études renforcées et automatisées, accessibilité des transports en communs et du logement, santé physique et mentale… Pour n’épingler que ces quelques priorités parmi la soixantaine de recommandations.
Reste maintenant à les faire adopter dans chacun des Parlements : c’est le combat des prochaines semaines !