Le parking du Quadrilatère respecte-t-il les normes applicables ?

Récemment, plusieurs articles de presse ont fait état d’inquiétudes concernant la ventilation du parking du Quadrilatère (appelé désormais parking du Centre). Ainsi, depuis maintenant 3 ans, plus aucun système spécifique de ventilation des étages enterrés du parking n’existe.

Or, en matière de parkings enterrés, la législation impose une aération mécanique obligatoire pour des raisons évidentes de santé publique et de sécurité. En effet, en l’absence de ventilation suffisante, différents gaz toxiques (CO, NO, NOx, NO2) peuvent stagner et constituer un véritable danger pour la santé et la sécurité.

Un tel système est ainsi non seulement imposé par la législation, mais également par les conditions particulières du permis unique octroyé pour l’exploitation du parking en février 2012 (P. 12 des conditions particulières du permis unique (art. 3)) :

Le parking du Quadrilatère est un parking fréquenté quotidiennement par de nombreux enfants que leurs parents conduisent dans les écoles du centre-ville. Et tout le monde sait qu’ils sont particulièrement sensibles aux gaz toxiques.

Nous avons évidemment lu, dans un communiqué de la Ville, que cette dernière avait fait réaliser une analyse de CO le 5 décembre 2018 qui n’a pas détecté de problème particulier.

Toutefois, non seulement le CO n’est pas le seul gaz toxique à pouvoir potentiellement stagner, mais surtout une telle analyse, pour être concluante, doit être réalisée sur une longue période, puisque la teneur en gaz à l’intérieur des parkings dépend évidemment des conditions météorologiques du jour de l’analyse.

Et plus fondamentalement, la réalisation d’une étude ne dispense pas, nous semble-t-il, de respecter la législation et le permis unique (qui imposent ces conditions pour de bonnes raisons). Or, ce n’est actuellement pas le cas.

Dès lors, à l’occasion du Conseil communal de ce 22 janvier, nous interrogerons le Collège afin de savoir ce qu’il compte mettre en œuvre pour remédier à cette situation d’illégalité et garantir la santé publique et la qualité de l’air des nombreux usagers quotidiens ?