1500 jours après l’effondrement, enfin une solution pour la rue Neuve ?

Cela fait plus de 1500 jours que les immeubles de la rue Neuve se sont effondrés, le 18 septembre 2015. 50 mois qu’un chancre défigure l’une des artères principales de la Ville. Cela a trop duré.

Lors de ma dernière intervention au Conseil communal sur le sujet, il y a déjà 6 mois, le Collège m’avait répondu qu’un promoteur avait déposé un projet pour la zone. Mais, l’offre était jugée insuffisante par les propriétaires.

Et aujourd’hui, le promoteur aurait même tout simplement retiré son offre. C’est en tout cas ce qui a été confirmé aux propriétaires par la Ville elle-même.

Depuis 2 ans et demi et la libération des lieux par l’expert judiciaire, Ecolo appelle à une prise en main publique des lieux, via une expropriation ou tout autre moyen de ce type, pour sortir de l’immobilisme et enfin redynamiser ce quartier qui en a plus besoin que jamais. C’est en effet la seule façon de débloquer le dossier, mais aussi d’avoir une vraie maîtrise sur le projet qui sera mis en œuvre.

Cette démarche suppose toutefois évidemment de réfléchir dès à présent au projet que nous voulons pour la rue Neuve. Car se contenter de reconstruire à l’identique serait une opportunité gâchée, pour une rue commerçante qui n’allait déjà pas très bien avant l’effondrement. Nous sommes ainsi convaincus qu’il faut apporter un plus, se servir de l’espace disponible, notamment de l’ouverture à l’arrière du chancre, pour transformer ce drame en opportunité.

C’est pourquoi, Ecolo propose d’organiser un concours d’architecte et une consultation des citoyens pour voir ce qu’ils veulent faire de ce lieu.

Aujourd’hui, après 50 mois et l’échec des rares tentatives privées, il n’y a tout simplement plus le choix. La Ville doit absolument enfin prendre ses responsabilités.

C’est ce que demandent les commerçants, notamment le président de la Fédération des commerçants, mais aussi les propriétaires contactés et de nombreux Hutois. 

Lors du Conseil communal de ce 12 novembre, j’interrogerai donc le Collège afin de savoir où en est le dossier et de plaider une fois de plus pour une reprise en main publique par la Ville.