Au mois de novembre dernier, le Conseil communal a marqué son accord sur le rachat par la régie foncière de 3 des 6 parcelles qui constituent le chancre de la rue Neuve.
Contrairement à ce qu’affirmait pourtant le Collège dans la presse à l’époque, aucun accord n’avait en revanche pu être trouvé avec la propriétaire des 3 parcelles portant les numéros 28, 30 et 32, dont notamment l’ancien immeuble Mobistar responsable de l’effondrement. Cela explique pourquoi la Ville ne pouvait évidemment pas accepter de renoncer aux poursuites à l’encontre de la propriétaire comme elle le demandait.
Sauf que cela signifie que la vente de ces parcelles est bel et bien bloquée tant qu’un accord n’est pas trouvé avec la propriétaire en question. Or, cela concerne la moitié de l’espace visé par le projet et c’est tout simplement impossible de développer le moindre projet significatif sans avoir la maîtrise de l’ensemble du site.
Le collège m’indiquait à l’époque qu’il était confiant sur l’aboutissement rapide des négociations avec la dernière propriétaire.
Lors du Conseil communal de ce 26 janvier, je l’interrogerai donc pour savoir où en sont ces négociations. Et ce qu’il en est du projet ? Avec quelles conséquences de ce blocage sur l’ensemble du projet ?
Le temps pris par ce dossier devient en effet insupportable. Plus de cinq ans et demi après l’effondrement, il est en effet grand temps d’avancer et de passer à la mise en œuvre concrète du projet. Pour cela, la maîtrise de la totalité du site est indispensable pour que le projet en vaille la peine et soit intéressant pour réellement redynamiser le quartier. Il n’y a plus une seconde à perdre !