La presse indiquait récemment qu’une réunion technique concernant les travaux du téléphérique s’était tenue il y a une dizaine de jours. Et visiblement, le problème de rouille détecté sur l’un des pylônes semble se confirmer.
Dans l’article de presse en question, l’échevin indiquait en effet chercher à savoir pourquoi ce problème surgissait seulement maintenant alors qu’il n’avait pas été détecté auparavant, mais sans nier son existence. Il affirmait également que cette situation provoquerait du retard, sans toutefois remettre en question le projet dans son ensemble. « C’est une question de coût », disait-il.
Cette situation interpelle toutefois. Quel sera en effet le coût supplémentaire engendré par ce problème ? Et quelles sont les garanties que le projet reste soutenable sur le plan financier malgré ce surcoût ?
Se posent par ailleurs les questions liées au retard que causera ce contretemps sur la réalisation des travaux, alors que l’ouverture du téléphérique était au départ annoncée pour cet été.
Ce sont les questions que je poserai lors du Conseil communal de ce 19 avril 2021. J’en profiterai par ailleurs pour rappeler notre souhait qu’une véritable vision du téléphérique comme outil de mobilité, en complément à l’outil touristique, soit développée dès à présent. A l’image de ce que fait Namur et de ce que prévoit Liège. Il n’y a pas de temps à perdre !