Pylône illégal du Bois-Marie : une absence d’assurance qui inquiète les riverains

On ne présente plus ce pylône de 36 mètres de haut qui trône au Bois-Marie depuis des décennies maintenant et qui y reste alors qu’il a pourtant été déclaré illégal à plusieurs reprises.

Les riverains ont fini par s’habituer à sa présence. Et pourtant, peut-on vraiment un jour s’habituer à un tel mastodonte qui se trouve à 10 mètres de sa maison ? Là où jouent des enfants chaque semaine…

Je ne reviendrai pas sur toutes les péripéties qui ont entouré l’histoire de ce pylône déclaré illégal, dont une partie des antennes a été enlevée, mais dont il en reste certaines. Une procédure judiciaire est actuellement en cours.

Je souhaiterais dès lors savoir où en est cette procédure relative à l’infraction urbanistique ? C’est la première question que je poserai lors du conseil communal de ce 16 mai 2022.

Mais je souhaiterais surtout insister sur les enjeux relatifs à la sécurité. J’avais interrogé le collège l’année dernière à ce sujet et n’avais pas obtenu de réponses précises. Or, les riverains sont particulièrement inquiets quant au risque de chute d’une telle structure située aussi près de chez eux. Et ce alors que le sol argileux de cet endroit tend visiblement à s’effriter avec le temps, ce qui a poussé certaines habitations à devoir être renforcées dans le quartier ces dernières années. Ce phénomène est encore renforcé avec les épisodes de sécheresse que nous connaissons de plus en plus fréquemment.

Dès lors, je souhaiterais savoir si des études de stabilité ont été effectuées récemment pour vérifier la bonne tenue du pylône ? A quand remonte la dernière vérification ? 

En outre, le propriétaire, l’ASBL des Oeuvres Catholiques de Wanze, ne serait visiblement pas assuré pour ce pylône. C’est un énorme problème ! Le collège a-t-il dès lors pris des mesures pour l’obliger à s’assurer contre ces risques ? Et si ce n’est pas le cas, qui assure le pylône en cas de dégâts matériels et humains ? 

Enfin, vu l’évolution technique, un déplacement de l’antenne radio vers le pylône qui se trouve à 300 mètres ne peut-il pas être définitivement envisagé ?