Vous vous souvenez sans doute de ce fameux pylône de 36 mètres de haut, servant de relai radio et GSM, situé dans le quartier du Bois-Marie, à une dizaine de mètres de la maison du voisin le plus proche, et à 5 mètres de la salle des fêtes «La Croisée ».
Le 30 mai dernier, au terme d’un combat juridique et administratif long de près de 10 ans, les riverains ont eu le plaisir de voir Mobistar démonter ses antennes placées sur le pylône, suite au refus par le Fonctionnaire-délégué, confirmé par le Ministre, de régulariser le permis l’autorisant à placer ses antennes sur le pylône. Mais cela ne semble malheureusement pas être terminé…
Le refus de régularisation avait pour motif l’irrégularité du pylône lui-même, la décision du Ministre du 10 juin 2014 précisant en effet que le « pylône ainsi que les 2 édicules techniques s’avèrent en irrégularité par rapport aux (…) lotissements ».
Fin mai, les riverains ont donc cru que Nostalgie, apparemment propriétaire du pylône et disposant elle aussi de relais sur celui-ci, allait suivre Mobistar et démonter ses propres installations, ainsi que le pylône irrégulier. Or, rien de tout cela !
Il semblerait que Nostalgie ait introduit une demande de régularisation pour ses propres installations, et ce alors que le pylône a été déclaré définitivement illégal. Si tel est le cas, un nouveau long combat administratif semble donc attendre les habitants du Bois-Marie avant de voir définitivement disparaître le pylône, et pas seulement les antennes qu’il supporte.
Ceux-ci n’ayant pas reçu de réponse à leurs multiples courriels et lettres adressés au Collège, nous l’interrogerons lors du Conseil communal de ce 21 juin 2016, afin de savoir si ces informations sont exactes.
Dans l’affirmative, quelle est maintenant la suite de la procédure ? La Ville maintiendra-t-elle sa position exprimée dans son avis défavorable du 18 novembre 2013, affirmant l’illégalité du pylône ?
Que peut-elle concrètement faire pour faire disparaître ce mastodonte de 36 mètres de haut qui, en plus d’être irrégulier, ne répond aujourd’hui plus aux normes techniques imposées aux nouveaux édifices de ce genre ?
S’opposera-t-elle à toute demande de transaction, comme le Collège l’avait affirmé en réponse au citoyen qui l’avait interpellé sur la question lors du Conseil communal du 27 janvier 2015 ?
Et enfin, la Ville s’engage-t-elle à introduire un recours contre une éventuelle décision de régularisation de la part du fonctionnaire-délégué ?
Eléments de réponses lors du Conseil de ce 21 juin…