Lors de notre dernière réunion en commission, la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, nous faisait part des avancées du groupe de travail mis sur pied au sein de l’ARES. Les travaux du groupe devraient aboutir sur une actualisation de la charte sur base, notamment, des bonnes pratiques déjà existantes.
La Ministre nous faisait également part de la disparité qui existe entre les établissements en termes d’implication, d’engagement, et donc d’encadrement vis-à-vis des activités estudiantines et folkloriques, et elle pointait la spécificité des Hautes Ecoles qui entretiennent peu de lien avec les activités de baptêmes.
La Ministre nous indiquait aussi que la prochaine réunion du groupe de travail au sein de l’ARES se tiendrait le 17 mai, avec l’objectif d’aboutir sur cet enjeu. D’où ces nouvelles questions :
- Pouvez-vous nous faire part des conclusions de cette réunion et de ce travail ? Le travail d’adaptation et l’adoption de la charte sur les festivités estudiantines a-t-il abouti selon vos ambitions ? La charte sera-t-elle contraignante ? La responsabilité des établissements est-elle inscrite dans cette version actualisée de la charte ? De quelle façon ?
- Pouvez-vous aussi déjà nous préciser si les problématiques discriminatoires liées au racisme, au harcèlement et aux violences sexistes et sexuelles sont actualisées dans la charte vu, notamment, les évènements tragiques de ces dernières années et mois et vu la considération grandissante de la parole des victimes de harcèlement via, entre autres, le mouvement #balancetonfolklore ?
- Et enfin, le cas spécifique des Hautes Ecoles a-t-il été davantage discuté au cours de cette réunion ? Avec quelles solutions ?
Réponse de la Ministre :
“Je vous remercie pour votre suivi des travaux du groupe de travail créé par l’ARES à ma demande afin d’assurer, d’une part, l’évaluation de la mise en pratique de la charte relative aux baptêmes estudiantins et, d’autre part, la préparation d’une conférence sur le folklore et les festivités étudiantes pour aborder l’organisation des événements et la lutte contre la consommation abusive d’alcool. Ces événements, qui peuvent apporter une plus-value aux étudiants, ont malheureusement donné lieu à des incidents ces dernières années ; il convient donc de mieux les encadrer. La difficulté dans ce contexte, réside dans la peu de liens, voire l’absence de liens et de contacts entre un établissement et un cercle. A cet égard, il est compliqué d’envisager de responsabiliser les établissements s’il n’existe aucun lien entre un cercle et un établissement, et/ou si un incident se produit lors d’un événement qui n’a pas été porté à la connaissance d’un établissement, ou encore, qui est organisé par une structure qui n’est pas connue de l’établissement. Ce point (entre autres) a été mis en évidence dans le cadre des travaux du groupe de travail.
Le groupe de travail s’est effectivement réuni ce 17 mai ; comme annoncé, les travaux ont principalement porté sur l’organisation de la conférence qui se tiendra lors de la prochaine rentrée académique. Nous avons identifié les participants, parmi lesquels figureront plusieurs associations œuvrant à la sensibilisation à la consommation excessive d’alcool, dont j’ai découvert le travail avec enthousiasme. Ce type de sensibilisation des étudiants par d’autres étudiants sera sans doute le plus efficace.
Par ailleurs, les travaux d’actualisation de la charte se poursuivent ; une nouvelle version sera présentée lors de la conférence et diffusée dans les cercles en amont de la rentrée académique.”