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Ce lundi 13 juin, en Commission du Parlement wallon, avec mes collègues Bastin et Lomba, nous avons interrogé le Ministre-Président, Elio Di Rupo, sur les terribles inondations ayant récemment touché Hannut et les villages avoisinants.
Depuis le week-end dernier, les services de secours, les citoyens et les autorités communales sont sur le pont pour venir en aide aux sinistrés et tenter de réparer les terribles dégâts engendrés par ces inondations. Elles ne peuvent être laissées seules.
Face à cette nouvelle catastrophe, les communes sont encore une fois en première ligne. Rien que pour la commune de Hannut, les autorités estiment déjà entre 10 et 15 millions d’euros le coût des dégâts liés à ces inondations. Cela correspond à la capacité d’investissement de la commune sur l’ensemble de la législature. Les autorités communales ont donc annoncé qu’elles feraient appel à la Région pour leur venir en aide. » Demande relayée par Rodrigue Demeuse et plusieurs collègues ce lundi.
Parmi les aides régionales, Elio Di Rupo indique entre autres que « en ce qui concerne la reconnaissance en calamité publique, les communes doivent introduire une demande au Service des calamités. Elles ont 21 jours ouvrables pour le faire. Il est donc prématuré de vous donner une liste de communes concernées. Toutefois, le Centre régional de crise, conformément aux procédures, a déjà sollicité une évaluation du phénomène à l’IRM. Cette analyse devra être complétée par des données de terrain. Les critères de reconnaissance sont des pluies atteignant 35 millimètres en une heure ou 70 millimètres en 24 heures. Il faudra donc voir ce que signifient deux jours. Deux jours, ce sont 48 heures ; les 35 millimètres, c’est dans une heure. On verra d’abord le rapport de l’IRM puis le rapport du Centre de crise. En cas de reconnaissance, le Fonds des calamités pourra intervenir pour les dommages des communes. Les particuliers pourront également y faire appel. »
En attendant, non sans impatience, le rapport de l’IRM, j’espère que le Fonds des calamités pourra être activé. Mais vu l’ampleur des dégâts, d’autres moyens devront certainement être envisagés. Les autorités locales, les services de secours et toutes les personnes qui se mobilisent ont besoin qu’on les soutienne, sur le plan financier comme matériel.
Sans oublier le travail de préparation à plus long terme afin de limiter au maximum les conséquences d’autres pluies torrentielles à venir. Le Ministre-Président a cité le travail en cours sur les pratiques agricoles, sur les zones d’immersion temporaires, sur les haies… Ce sont des éléments extrêmement utiles sur lesquels, et je ne manquerai pas d’y être attentif, nous devons avancer le plus vite possible.