Si en Wallonie et à la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Parlement garantit les moyens d’agir face au Coronavirus, je suis plus que jamais de tout coeur avec celles et ceux qui n’ont d’autre choix que d’être sur le terrain et font un travail extraordinaire pour sauver nos vies.
Cette semaine, avec les autres député.es des Parlements de la Région wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons vécu des journées particulières. Nous nous sommes réunis en urgence, probablement pour la dernière fois physiquement avant une date encore inconnue, pour autoriser les Gouvernements respectifs à prendre toutes les mesures nécessaires face à cette crise sanitaire. À commencer par le soutien de celles et ceux qui sont en première ligne sur le terrain et avec qui je suis de tout coeur, tant ces personnes réalisent un travail extraordinaire pour sauver nos vies. Respect, vraiment, et merci !
Car c’est maintenant que ça se joue. Et ça se joue à fond. La maison brûle : il faut éteindre le feu jusqu’à la dernière étincelle. Et plus vite on agit, plus vite on en sortira.
En cette période de crise, le rôle du Parlement me paraît encore plus essentiel. Mais à l’heure où l’on demande à tout le monde de rester chez soi au maximum, il est aussi de notre devoir de montrer l’exemple. C’est pourquoi nous avons notamment décidé d’autoriser les votes à distance (une mesure inédite, là aussi !), pour participer à la mobilisation générale et mettre un terme à la propagation du virus.
Je conclurais en citant mon collègue, Laurent Heyvaert : « Quand on est en guerre, on doit être violent. Ici, nous n’avons pas besoin de violence mais de solidarité. Quand on est en guerre, l’armée joue un rôle déterminant, mais contre le Covid-19, notre armée, c’est le personnel soignant. Quand un pays est en guerre, on veut rétablir le monde tel qu’il était ; face au Coronavirus, nous devons tout mettre en place pour changer de modèle, et s’assurer que ces crises ne se reproduisent plus. »