Pour que la crise du coronavirus ne rime pas avec une crise d’Erasmus

La crise du coronavirus a un impact très important sur la situation des étudiants engagés dans un programme Erasmus. Une situation au coeur de l’une de mes récentes interpellations à la Ministre de l’Enseignement supérieur.

Qu’il s’agisse d’étudiants étrangers suivant les cours en Belgique ou d’étudiants belges séjournant à l’étranger, la crise sanitaire revêt de nombreuses conséquences sur la situation des étudiants engagés dans un programme Erasmus.

Beaucoup d’étudiants sont rentrés dans leur pays d’origine, d’où ils ont parfois continué à suivre les cours à distance. D’autres se sont réinscrits pour suivre les cours de leur établissement d’origine. D’autres encore sont restés dans le pays d’accueil.

Les perspectives des prochains mois ne sont pas nécessairement beaucoup plus réjouissantes, notamment pour les étudiants censés partir en Erasmus à la rentrée académique prochaine.

C’est pourquoi j’ai interpellé la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, afin de connaître les mesures prises pour les étudiants Erasmus, tant en ce qui concerne les Belges à l’étranger que les étrangers présents en Belgique, pour assurer une fin d’année académique dans des conditions adéquates. Mon interpellation portait également sur la proportion d’étudiants ayant dû rentrer dans leur pays, tout en continuant (ou pas) à suivre les cours à distance dans de bonnes conditions (ou pas). Je lui ai encore demandé quel était l’impact de la situation sur la poursuite de leurs études et l’obtention des crédits nécessaires. Sans oublier l’année académique prochaine, et la possibilité (ou non) de s’engager dans un programme Erasmus.

Avec une préoccupation en tête : assurer une clarification la plus rapide possible, pour permettre aux étudiants de s’organiser. Car s’il s’agit d’une expérience unique qui doit rester une opportunité, et en aucun cas mettre en danger la poursuite des études…

Découvrez la réponse de la Ministre et ma réplique :