Le refinancement de l’enseignement supérieur, à hauteur de 50 millions par an d’ici la fin de la législature, est l’un des engagements forts de la Déclaration de politique communautaire (DPC). Si la crise sanitaire risquait de le mettre à mal, la Ministre m’a confirmé le maintien de ce refinancement. Un maintien essentiel pour créer une société nouvelle.
En septembre, la coalition arc-en-ciel annonçait son intention de s’engager à refinancer l’enseignement supérieur à raison de 50 millions d’euros par an d’ici la fin de la législature, en écho à la demande du secteur, confronté depuis une dizaine d’années à une hausse (de 40 %) de la population estudiantine, mais ne disposant pas de ressources supplémentaires à la hauteur de cette augmentation pour y faire face. Ceci notamment dans le cadre des enveloppes fermées.
La demande du secteur est encore plus vive aujourd’hui, comme en atteste la pétition lancée la semaine dernière par « Arme Universiteit BELGIUM » via le site change.org, et qui a déjà atteint près de 1000 signatures. Les auteurs et signataires demandent « qu’à la gestion de l’urgence succède une véritable politique en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui permette de garantir un soutien et un suivi des étudiant.e.s, des conditions de travail dignes pour toutes et tous et de maintenir les capacités de recherche des établissements ».
On le sait, la crise a fortement chamboulé le monde de l’enseignement supérieur et des réponses à court terme ont dû être apportées et devront encore l’être. Mais des réformes structurelles sont également nécessaires, via la réalisation des engagements qui sont ceux de la DPC, au rang desquels se trouve le refinancement de l’enseignement supérieur.
Un premier pas important a été franchi dès cette année, avec un budget supplémentaire de 5 millions dégagé pour 2020.
Au-delà de ce premier pas, j’ai interpellé la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, pour savoir si, malgré la crise, le gouvernement confirmait sa volonté de soutenir les professeurs et étudiants en refinançant l’enseignement supérieur à hauteur de 50 millions d’ici la fin de la législature.
Si la Ministre n’est pas encore en mesure d’avancer un calendrier, elle s’engage néanmoins à concrétiser ce refinancement d’ici la fin de la législature. C’est une excellente nouvelle, et je ne peux que l’encourager à poursuivre dans cette direction.
En effet, il est fondamental de maintenir le cap ! C’est avec des jeunes bien formés, à qui on a donné la chance de s’épanouir pleinement dans des études supérieures, que l’on crée une société nouvelle. Pour cela, il faut que les acteurs en aient les moyens !