Pour gérer la crise au mieux, toute une série de mesures ont été prises, notamment la possibilité de prolonger les stages et les évaluations du troisième quadrimestre de l’année académique 2019-2020 jusqu’au 30 janvier 2021. C’est une mesure utile et salutaire.
Dans un courrier reçu début septembre, InforJeunes relatait toutefois l’inquiétude de nombreux étudiants bénéficiant d’une allocation d’étude quant à la reconduction de celle-ci. En séance plénière, la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, les a heureusement rassurés en précisant que les attestations d’inscription, nécessaires à l’obtention de la bourse, pourrait être rentrées après le 31 octobre 2020.
Le format de la séance plénière ne permettant pas d’aller dans les détails de toutes les questions qui se posent, je me suis permis d’y revenir en commission.
Ainsi notamment, sur le site des allocations d’études de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il est toujours prévu, pour les étudiants, que « l’attestation d’inscription définitive doit être envoyée au plus tard le 30 novembre 2020. A défaut, le dossier ne peut être traité ».
- Ne faudrait-il pas y faire mention de l’exception des étudiants dont le 3e quadrimestre 19-20 se termine en janvier 2021 afin que cela soit clair pour tous ?
Par ailleurs, outre la question de l’attestation d’inscription, se pose aussi la question de l’introduction de la demande de bourse, qui doit elle aussi être effectuée dans un délai limité.
- Que se passera-t-il donc en cas d’échec en janvier 2021 ? Faut-il conseiller aux jeunes d’introduire une demande de bourse à titre conservatoire dès ce début d’année, avant la fin du délai, afin de bénéficier de celle-ci dans l’éventualité d’un échec ? Ou bien un mécanisme sera-t-il mis en place pour des étudiants qui rateraient en janvier 2021, mais qui seraient dès lors hors délai pour l’introduction de la demande de bourse ? Pourront-ils bien introduire leur demande de bourse à ce moment-là ?
Enfin, une bourse complémentaire est-elle envisageable pour aider les étudiants concernés à terminer leur année ?
La réponse de la Ministre me rassure : cela ne concerne effectivement pas énormément d’étudiants, mais les jeunes concernés se posent des questions.
Afin d’éviter les situations problématiques, il est important d’avoir une communication claire à leur égard.
Un projet d’arrêté a été déposé au gouvernement à cet égard, et je m’en réjouis ! J’espère qu’il aboutira et que nous serons ainsi en mesure de répondre le plus rapidement possible aux questions des étudiants afin qu’ils ne soient pas pénalisés.