Avec le rebasculement de l’enseignement supérieur quasiment exclusivement à distance, des questions légitimes se posent déjà pour l’organisation des examens de janvier 2021.
Evidemment, il est encore impossible de savoir combien de temps durera ce reconfinement, mais l’expérience de la première vague nous conduit à penser que cela pourrait ne pas être stabilisé pour le mois de janvier. Ce serait même le cas, qu’une troisième vague n’est malheureusement pas à exclure.
Face à l’absence de certitudes, il apparaît primordial de se préparer dès à présent à une session d’examens à distance, ou avec une présence très réduite sur les campus. C’est donc le bon moment pour préparer les choses en amont et entamer une réflexion sur le sujet.
Or, on se souvient des nombreux problèmes qui ont émaillé les sessions de l’an dernier, entre problèmes techniques, matières non enseignées, logiciels anti-triche, etc.
C’est pourquoi j’ai interpellé la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, sur une série de points :
- Pourriez-vous me dire comment vous envisagez la session de janvier prochain ? Quelles sont les réflexions en cours à cet égard pour qu’elle se déroule le mieux possible ?
- Quels enseignements tirez-vous notamment de l’évaluation des sessions de juin et de septembre derniers ?
- Les établissements sont-ils d’ores et déjà mobilisés pour éviter que des problèmes techniques ne se reproduisent ?
- Des règles claires seront-elles adoptées et communiquées suffisamment tôt aux établissements et aux étudiants afin de définir les modalités d’examens, ainsi que la matière évaluée ?
- Envisagez-vous d’interdire le recours aux logiciels espions ?
- Une réflexion est-elle en cours à ce sujet au niveau de l’ARES ?
Découvrez la réponse de la Ministre :
Je partage le souhait de privilégier le présentiel. Toutefois, et en vérité, les étudiants n’ayant eu qu’un petit mois de cours en présentiel, nous nous trouvons dans une situation très similaire à celle du deuxième quadrimestre de l’année scolaire dernière.
De quoi pouvoir anticiper dès maintenant et nous mettre sans plus attendre dans le scénario d’examens à distance.
La dead line du 10 décembre semble être fixée. C’est une bonne chose ! J’attire également l’attention sur :
- Des évaluations plus réflexives que restitutives ;
- Des modalités et la matière à connaître qui doit être celle qui a été réellement enseignée ;
- L’interdiction des logiciels espions ;
- Des protocoles à mettre en place en cas de bugs techniques lors des examens…