Ce premier quadrimestre de l’année académique 2020-2021 se termine après plusieurs mois de cours à distance à nouveau imposés aux étudiants et enseignants. Et comme en mai dernier, se pose aujourd’hui la question de savoir comment les examens vont se dérouler, avec tout le stress que cela engendre légitimement auprès des différents acteurs.
Heureusement, contrairement en juin dernier, un protocole a pu être établi pour permettre l’organisation de certains examens en présentiel. Il faut saluer cette initiative qui répond au souhait exprimé par de nombreux acteurs de l’enseignement supérieur de pouvoir malgré tout organiser certaines épreuves sous cette forme, en raison de leur caractère pratique ou de l’impossibilité de garantir autrement l’égalité entre les étudiants.
Chaque établissement est donc libre, sur base de ce protocole, de déterminer les examens qui se dérouleront en présentiel, et ce pour le 11 décembre au plus tard.
En pratique, la plupart des examens auront toutefois bien lieu à distance, ce qui nécessite de prendre une série de mesures importantes pour éviter de connaître les problèmes rencontrés en juin dernier.
D’où une série de questions posées à la Ministre de l’Enseignement supérieur :
- Quelles sont les mesures prises à cet égard, sur les plans technique et pédagogique pour éviter les soucis ? Des protocoles en cas de problème technique lors d’un examen ont-ils été établis dans tous les établissements recourant aux examens à distance ? Seule la matière réellement enseignée sera-t-elle bien examinée ?
- Par ailleurs, les représentants étudiants se sont exprimés pour regretter le caractère tardif de la date du 11 décembre pour communiquer les modalités d’examens. Vous avez rappelé qu’il s’agissait d’une date limite qui n’empêchait évidemment pas aux établissements de communiquer les informations plus tôt, tout en se laissant un maximum de chances d’organiser des examens en présentiel.
- Pouvez-vous aujourd’hui nous indiquer quelle est la proportion d’examens qui seront organisés en présentiel ? Les modalités d’examens doivent-elles encore être communiquées à de nombreux étudiants ou bien la plupart des établissements ont-ils pu communiquer avant la date du 11 décembre ?
- La FEF s’inquiétait également de la possibilité que la session d’examens de janvier, ou une partie, puisse être repoussée en session de rattrapage, elle-même déjà surchargée par les travaux de fin d’étude ou les mémoires. Qu’en est-il finalement à cet égard ? Combien d’examens cela concerne-t-il ?
- Enfin, il était prévu de soumettre au comité de concertation la demande de pouvoir organiser en présentiel, pour les bac 1, des activités de remédiation et de préparation aux examens, lorsqu’elles ne pouvaient être organisées à distance. Cela a-t-il été validé ? Et des initiatives spécifiques de préparation à cette session ont-elles pu être mises en place compte-tenu du contexte ?
Dans sa réponse, la Ministre indique que les établissement, tout en veillant au respect des mesures sanitaires, ont la possibilité d’organiser des épreuves en présentiel, s’ils estiment que cela est nécessaire pour garantir l’égalité entre les étudiants. Elle rappelle la date butoir du 11 décembre, tout en concédant qu’il n’est pas possible de connaître la proportion des établissements qui organiseront des examens en présentiel – c’est au cas par cas.
Pour moi, notre rôle en tant qu’élus est avant tout de rassurer les étudiants, et de garantir le respect des protocoles. Je pense en particulier aux situations de bugs informatiques, dont on a pu constater les effets négatifs lors de la session de juin dernier. C’est fondamental que tous les étudiants soient bien conscients de la procédure à suivre en cas de plantage du système.