Ce mercredi, je suis allé à la rencontre des étudiants qui manifestaient dans la rue pour demander des mesures structurelles pour lutter contre la précarité qui explose.
Ils se mobilisent depuis des semaines face aux signaux alarmants qui remontent du terrain, face aux files qui s’allongent devant les distributions de colis alimentaires et face aux chiffres de plus en plus interpellants.
Des mesures ont été prises pour répondre à l’urgence.
Mais la situation n’est pas neuve et des réponses structurelles doivent être apportées. C’est ce qui est notamment ressorti des auditions menées pendant 2 mois au sein de ce parlement.
Et il y a urgence à se mobiliser à tous les niveaux !
Une série d’engagements forts sont présents dans la Déclaration de politique communautaire (DPC), comme l’extension du gel du minerval ou la réforme des allocations d’études.
Avec une volonté de les rendre accessibles à plus de bénéficiaires, et d’en augmenter les montants pour certains étudiants. Avec aussi le souhait d’améliorer l’information et la rapidité du traitement des dossiers.
C’est fondamental, car on sait à quel point ces bourses sont indispensables à des milliers d’étudiants pour réaliser leurs études !
La presse indiquait ce début de semaine que la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, travaillait à une réforme du système et présentait plusieurs éléments qui constitueraient – le conditionnel restant de mise – certains des axes de travail.
D’où ces questions adressées à la Ministre :
- Dès lors, Madame la Ministre, pouvez-vous nous indiquer quels sont les principes qui vous guideront dans cette réforme ?
- Et de façon plus large, sur quelles autres mesures structurelles travaillez-vous pour répondre à ce fléau de la précarité étudiante ?