Tout mettre en oeuvre pour accélérer au maximum l’arrivée sur le marché du travail des jeunes médecins

Alors que le secteur des soins de santé est sous pression depuis le déclenchement de la crise sanitaire il y a plus d’un an, on apprenait récemment dans la presse que certains jeunes médecins fraîchement diplômés ne peuvent exercer pendant plusieurs mois au sortir de leur période d’assistanat.

La cause : ils doivent attendre leur agrément de la part de l’administration de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce temps d’attente dure généralement trois mois, le temps que la commission chargée de rendre son avis se réunisse. Mais dans des cas de plus en plus nombreux, ce délai est manifestement plus long. Il semble, en effet, que les fonctionnaires chargés de préparer les dossiers pour la commission soient actuellement débordés. A cela s’ajoute le fait que la crise sanitaire a entraîné l’annulation de plusieurs des réunions mensuelles de la Commission. En attendant, ces jeunes diplômés se retrouvent bloqués, sans possibilité de travailler.

D’où ces questions adressées à la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny :

  • Aviez-vous connaissance de ce problème lié à la délivrance des agréments pour les jeunes médecins ?
  • Comment expliquez-vous ce phénomène, et que mettez-vous en place pour y remédier, afin d’améliorer les délais d’attente et de permettre aux jeunes médecins nouvellement diplômés de commencer à travailler au plus vite ?

Dans sa réponse, la Ministre indique notamment que “le cadre du personnel de la Direction de l’agrément des prestataires des soins de santé sera augmenté afin d’optimiser la gestion et de raccourcir les délais de suivi et de traitement des dossiers. Cette Direction sera dès lors renforcée grâce au recrutement de trois ETP. La procédure administrative est en cours. Par ailleurs, l’Administration travaille au déploiement informatique de la Direction ainsi qu’à l’amélioration des outils existants en matière de communication.”

De mon côté, je me réjouis de l’augmentation des moyens de l’administration ainsi que du renforcement des dispositifs informatiques – un besoin sans doute général des administrations, des progrès dans ce domaine restant à accomplir.

De manière plus générale, il est fondamental de tout mettre en oeuvre pour accélérer au maximum l’arrivée sur le marché du travail des jeunes médecins, dont la seule envie est d’exercer leur métier.