Face à l’opportunité (et le défi!) de repenser le calendrier et les rythmes académiques dans le supérieur

Cette semaine, plus de 200.000 étudiants ont retrouvé le chemin des auditoires après un an et demi de cours à distance. C’est un vrai soulagement.

On est donc reparti pour le traditionnel rythme de 3 bons mois de cours, un blocus, un mois d’examens, puis à nouveau 3 mois et demi de cours, un blocus, un mois d’examens, avant d’éventuelles deuxièmes sessions.

Bref, un rythme académique qui ne laisse presque aucune vraie période de repos, mais qui fait la part belle à deux ou trois périodes de stress et d’évaluation intenses.

De nombreux acteurs sont insatisfaits de ce rythme. Les étudiants, qui y voient un impact sur leurs études, mais aussi le corps administratif et le corps enseignant.

Nombreux sont les experts-pédagogues qui pointent les effets pervers et la singularité de notre calendrier.

Le gouvernement a acté une réforme des rythmes scolaires annuels dans l’enseignement obligatoire. Vous le savez, les écologistes soutiennent – depuis longtemps – cette mesure et nous sommes heureux qu’elle se concrétise.

Les acteurs de l’enseignement supérieur, dont l’ARES, estiment aujourd’hui nécessaire de mener une véritable réflexion sur une réforme du calendrier académique.

Certains prônent par exemple de travailler par périodes de deux mois, ce qui permettrait une évaluation plus continue et encouragerait les étudiants à travailler tout au long de l’année.

Les acteurs sont donc mobilisés et ils demandent que le politique prenne l’initiative de mettre tout le monde autour de la table.

D’où ces questions adressées à la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny :

  • Quel regard posez-vous sur cette demande des acteurs de terrain ?
  • Et surtout quelles initiatives prenez-vous pour y répondre ?

La réponse et la réplique en images :