Quel avenir pour les œuvres d’art en Ville ?

 

 

 

 

 

 

 

 

L’installation de la cabine de l’ancien téléphérique sur le rond-point situé au bout du Quai d’Arona a récemment fait couler beaucoup d’encre et de salive. Au-delà du symbole et de l’avis des uns et des autres sur l’aspect esthétique ou approprié de l’installation, c’est l’occasion de s’interroger sur la place de l’art en Ville.

De nombreuses œuvres d’art se trouvent en effet dans un état de dégradation avancée. Elles sont très peu entretenues et absolument pas mises en valeur. Parfois, elles ont carrément disparu, ne laissant subsister que la structure, ce qui représente un danger puisque des personnes en viennent même à trébucher et s’y blesser.

C’est notamment le cas des œuvres situées sur l’Avenue des Ardennes et aux alentours…

Nous pensons principalement aux peintures d’Eric Lefebvre fortement dégradées, à la sculpture de Cécile Plancq, abîmée et peu entretenue, et surtout à l’œuvre de Lorent Matagne, pour lequel nous avons évidemment une pensée particulière, vandalisée il y a 6 ans et jamais réparée depuis…

D’où la question que nous poserons lors du Conseil communal de ce 25 juin : que compte faire concrètement le Collège pour rénover et entretenir ces œuvres qui en ont bien besoin et qui sont une vitrine de notre Ville ?

Et de façon plus générale, ne faudrait-il pas avoir une réflexion plus large sur la conservation et l’entretien de l’art en Ville, en réalisant notamment un état des lieux des œuvres d’art qui se trouvent sur le territoire communal afin d’établir un plan de restauration et d’entretien de celles-ci ?