La Ville a récemment annoncé que les travaux pour la réhabilitation du téléphérique démarraient au début de ce mois de septembre. Près de 9 ans après le terrible crash d’hélicoptère, qui nous a tous marqués, et qui avait coûté la vie au photographe hutois Lorent Matagne et au pilote, le dossier avance enfin de façon décisive. Et on ne peut que se réjouir de retrouver le téléphérique dès l’été prochain, si tout se passe comme prévu.
Mais cela implique aussi des choix importants à poser rapidement quant à la manière dont l’outil sera géré. L’échéance de la remise en service se rapproche cette fois à grands pas et il est urgent de se positionner dès à présent sur cette question.
Pour Ecolo, le téléphérique doit impérativement rester dans les mains publiques et, surtout, son utilisation doit être rendue gratuite pour les Hutois.
Les montants publics déboursés pour remettre le téléphérique en état sont très importants. Il est donc essentiel de maintenir une gestion publique de l’outil.
Mais surtout, nous sommes convaincus qu’il est possible d’envisager le téléphérique au-delà de l’aspect purement touristique, comme un véritable atout en termes de mobilité.
A l’image des grandes villes européennes, mais aussi de beaux projets en Wallonie comme à Namur ou Liège. La configuration hutoise s’y prête d’ailleurs particulièrement bien puisque le téléphérique permettra aux Hutois de rejoindre le centre-ville depuis la Sarte et les quartiers situés sur les hauteurs, voire aux automobilistes d’y laisser leur voiture pour rejoindre le cœur de la Ville.
Mais pour cela, il faut que l’utilisation du téléphérique soit gratuite pour les Hutois, qui auront d’ailleurs contribué à sa reconstruction à hauteur de plusieurs millions d’euros.
J’interrogerai donc le Collège à ce sujet lors du Conseil communal de ce 14 septembre. C’est une opportunité unique à ne pas manquer pour inscrire la Ville dans une vision du tourisme et de la mobilité digne du 21è siècle.