Le célèbre Mur de Huy, ou Chemin des Chapelles, fait la renommée et la fierté de la Ville de Huy aux quatre coins du monde. Mais sa gestion laisse aujourd’hui clairement à désirer. C’est en tout cas le cri d’alarme lancé par ses habitants qui sont plusieurs à avoir interpelé les autorités communales au cours des derniers mois.
Ainsi, alors qu’il s’agit d’une rue limitée à la circulation locale, les riverains font état de centaines de véhicules qui l’empruntent chaque jour à vive allure. On ne parle pas ici des cyclistes amateurs qui viennent se mesurer aux pentes du Mur, mais bien de voitures, mini-bus, quads, véhicules de la Province gestionnaire du tennis, motos tout-terrain, autocars, ou encore d’énormes camions qui se retrouvent bloqués dans les virages et doivent redescendre jusqu’en bas en marche arrière !
Certains riverains ont même vu leur voiture emboutie à plusieurs reprises, au point qu’ils ont peur de laisser leurs enfants sortir devant chez eux. Dans une rue à circulation locale, c’est le comble !
Aujourd’hui, ils demandent donc que des contrôles soient effectués pour faire respecter les règles et empêcher le passage des personnes qui ne sont pas riveraines. Dès lors, lors du conseil communal de ce 8 novembre, j’interrogerai le collège pour savoir quelles mesures il prend à cet égard pour ramener la quiétude dans le quartier ?
Autre problématique : l’état de la route et l’entretien de ses abords. Des trous parsèment la voirie, les rigoles se laissent aller et les bordures sont majoritairement cassées. Quant aux aménagements des abords, ils sont aussi dans un piteux états. Les parterres sont envahis d’orties, le nettoyage n’est visiblement effectué qu’une fois par an et les escaliers aménagés par la Ville il y a deux ou trois ans sont devenus dangereux pour les piétons, puisqu’ils ont été partiellement détruits par les motos de cross et sont donc devenus glissants et instables.
A cet égard également, des mesures sont nécessaires. Il en va non seulement du cadre de vie et de la sécurité des habitants, mais aussi de l’image que l’on renvoie de la Ville aux cyclotouristes du monde entier qui viennent se mesurer aux pentes du Mur de Huy. Dès lors, quelles mesures sont prises pour entretenir la route et les abords ? Ce sont les autres questions que je poserai au Collège ce 8 novembre.