(1/2) Ajustement du budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles : un nouveau départ

Première pour moi : une plongée – tête la première – dans les profondeurs… des chiffres de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Première expérience budgétaire, donc, et par le biais ici d’un travail d’ajustement. L’occasion de poser un regard neuf et constructif sur cette matière.

Un regard neuf, constructif, positif… Combiné à l’envie d’envoyer un message de soutien et de confiance aux nombreux acteurs qui oeuvrent au quotidien au renforcement de la démocratie, de la solidarité, de l’apprentissage, du développement et de la transition.

En étant conscient du caractère technique du récent ajustement budgétaire de la FWB, il me paraît clair que la précédente législature a légué un bagage avec lequel nous devons composer, fait de réformes et de balises, tantôt soutenues depuis les bancs de l’opposition… tantôt non.

Certains chantiers, surtout en fin de législature ont été menés au pas de charge. Il faut aujourd’hui approfondir les choses, parfois les corriger, et surtout laisser de la place et du temps au dialogue.

Quoi qu’on en pense, quelles qu’aient été les positions des uns et des autres, toutes ces décisions doivent aujourd’hui être assumées et prises en charge dans le cadre de ce budget 2019 ajusté, ne fut-ce qu’en termes de respect vis-à-vis des engagements pris envers les acteurs que j’évoquais.

C’est toute la difficulté de l’exercice d’un tel ajustement, sur lequel le Gouvernement n’avait en réalité que très peu de marge de manœuvre.

Et c’est d’autant plus vrai que nous sommes en fin d’année et qu’on peut donc difficilement attendre une modification fondamentale de la trajectoire.

Cela explique donc le caractère principalement technique de cet ajustement 2019.

Mais cet ajustement traduit aussi une réelle prise de responsabilité de la part du Gouvernement et de la majorité qui assument le poids des décisions du passé sans tout faire voler en éclat.

Nous posons ainsi les bases d’un nouveau départ pour la Fédération, avec l’envie de participer activement à renforcer la concertation et la confiance qui doivent s’installer ou se réinstaller. 

Et je suis certain que nous pourrons tous nous rejoindre sur cette ambition, au-delà des clivages politiques, pour faire face aux enjeux colossaux qui nous attendent, notamment en enseignement supérieur.

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