Rendez-vous communaux en vidéoconférence : soutenir les élus moins familiers des outils technologiques

Face à la reprise de l’épidémie de coronavirus, plusieurs décrets ont été adoptés ce 1er octobre 2020 afin de prolonger la possibilité pour les organes communaux et de CPAS, entre autres, de tenir les réunions de leurs conseils par vidéoconférence et ce, jusqu’au 31 mars 2021.

En pratique, de nombreuses communes et CPAS ont donc fait ce choix, notamment suite à la mise en quarantaine de plusieurs de leurs membres, et les choses se passent en général plutôt bien. Mais il faut toutefois constater que l’interaction et les facilités d’accès à ces nouvelles technologie ne sont pas toujours les mêmes pour l’ensemble des mandataires.

Certaines situations spécifiques me poussent ainsi à vous interroger sur les moyens mis en place de façon à soutenir les élus qui ne sont pas du tout familiers avec les outils technologiques.

D’où ces questions posées au Ministre des Pouvoirs locaux, Christophe Collignon :

  • Ainsi, quel soutien la Région apporte-t-elle concrètement aux communes et CPAS pour leur permettre de tenir les réunions de leurs organes en vidéoconférence ?
  • Un soutien spécifique en matériel et en moyens humains pour accompagner les mandataires en situation de fracture numérique est-il mis en œuvre ?
  • Je pense particulièrement à certaines petites communes où il n’y a pas assez d’agents communaux ou du CPAS pour accompagner les élus en difficulté durant la réunion ?
  • Une équipe régionale de soutien de type « volante » ne pourrait-elle pas être mise en place à cet effet ?

Je pense qu’on est face à un défi qui est aussi une belle opportunité, notamment de rendre nos conseils communaux accessibles au plus grand nombre par cette diffusion sur le site internet, mais aussi toute une série de documents.

Et ce, comme l’indique aussi le Ministre dans sa réponse, sans oublier les personnes qui n’ont pas cette facilité d’accès aux nouvelles technologies, c’est un point qui ne doit jamais être oublié en la matière. Je pense que la subvention prévue tombera à point.

Par ailleurs, pour ce qui concerne les difficultés, notamment dans l’accompagnement de certains mandataires pour suivre ces débats, j’ai été interpellé par plusieurs toutes petites communes ou petits CPAS qui ont deux-trois personnes dans l’administration.

Ces deux-trois personnes ont beaucoup de mal à se libérer une soirée, pour accompagner un mandataire pour suivre les séances du CPAS. C’est pourquoi je crois en l’idée d’équipe volante ou bien tout autre idée, mais il faut en tout cas réfléchir à une solution pour cette toute petite structure, qu’elle puisse mettre en place une solution pour permettre à ses mandataires de suivre pleinement les débats de leur conseil de CPAS ou de leur conseil communal. Je pense que c’est une piste à poursuivre.