Il y a quelques mois, j’interrogeais la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, sur la question de l’encadrement des stages, dont on sait que c’est un enjeu fondamental. De nombreux étudiants témoignent en effet des difficultés qu’ils rencontrent dans le cadre de leur stage, soit par manque d’encadrement, soit parce qu’ils sont harcelés, soit encore parce que les évaluations ne sont pas suffisamment précises. Un meilleur encadrement est donc une demande forte des étudiants et de leurs représentants.
En octobre dernier, la Ministre m’indiquait qu’un modèle de convention a minima avait été établi pour mieux encadrer les stages du secteur paramédical et devait être soumis pour approbation au conseil d’administration de la chambre des hautes écoles et de l’enseignement supérieur, afin d’être intégré ensuite dans le décret du 18 juillet 2008.
D’où ces nouvelles adressées cette semaine à la Ministre :
- Pourriez-vous m’indiquer où en est le travail à cet égard ? Le modèle de convention a-t-il bien été adopté et un avant-projet de décret est-il en préparation ?
- Vous indiquiez par ailleurs votre souhait d’étendre cette convention aux autres filières, une fois finalisée la convention pour le secteur infirmier et paramédical. Où en est dès lors le travail à cet égard ? Dans quel calendrier vous inscrivez-vous en la matière ?
Dans sa réponse, la Ministre indique notamment que le “conseil d’administration de l’ARES a approuvé la convention-cadre de stage. Dans un souci d’harmonisation, le travail qui a été réalisé porte sur l’ensemble des professions médicales. J’ai reçu cette convention le 17 décembre 2020. Il convient désormais d’adapter la législation existante afin de prévoir cette convention-cadre et de modifier en ce sens l’article 20 du décret du 18 juillet 2008. Ce travail d’adaptation est en cours.”
Nous attendons donc les textes qui nous seront soumis dans les prochaines semaines ou prochains mois.
Aussi, je constate la volonté de la Ministre d’avancer dans les autres filières. Évidemment, des spécificités existent, mais des obligations minimales devraient pouvoir être étendues à ces autres filières. Nous suivrons de près l’évolution de cette réflexion.