Récemment, la Ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, annonçait l’actualisation de la charte des baptêmes estudiantins suite à différents travaux impliquant l’ensemble des acteurs concernés. Il y aura aussi cette journée de sensibilisation à l’abus d’alcool à l’UNamur au début de mois de septembre.
On ne peut que se réjouir de l’aboutissement de cette réflexion et je sais que vous êtes particulièrement sensible à la question. Il est en effet absolument intolérable que de jeunes gens subissent des séquelles ou perdent la vie au cours d’une activité qui se veut conviviale et folklorique. Il était donc temps d’intervenir et la charte est le fruit d’un long processus, il faut s’en féliciter.
Outre ce qui a déjà été évoqué dans la presse ou en plénière, plusieurs questions ont attiré mon attention et je souhaiterais les creuser avec la Ministre :
- Vous ne parlez pas d’un caractère contraignant ou non de la charte. Pouvez-vous m’indiquer si tel sera le cas pour quiconque souhaite proposer des activités de baptême ?
- Au-delà de cette question, comment travaillez-vous à l’appropriation de la charte par les différents acteurs, en particulier par les étudiants ?
- Je me demandais également dans quelle mesure la lutte contre le harcèlement moral et sexuel, ainsi que contre les violences sexistes et sexuelles a été revue dans la nouvelle charte ? Quelles avancées ce chapitre propose-t-il par rapport à l’ancienne version ?
- J’ai lu dans la presse qu’une personne du staff au moins devrait être formée a minima aux premiers secours. C’est évidemment très positif. Est-ce que la santé mentale est également prise en compte ?
En effet, il me paraît tout aussi important pour un jeune membre du staff de savoir être en mesure de répondre à une crise ou un moment de décompensation ou de savoir adapter son langage et les activités en fonction de la personne qu’il a en face de lui et qui pourrait se retrouver en état de stress mental.
Découvrez en vidéo l’échange complet avec la Ministre :